la démarche expositive : c'est le professeur qui présente un ensemble de notions, de façon ordonnée, hiérarchisée ; la méthode tire sa force de la qualité de la synthèse préalablement réalisée et de son caractère suggestif et éclairant. Elle comporte le risque de laisser l'élève s'installer dans la passivité et dans une attitude de consommation d'un ensemble prédigéré. Elle peut pourtant être très utile et pertinente :
lors des mises au point après les tests de pré-acquis ;
dans le cadre de synthèses ;
éventuellement lors des corrections des évaluations sommatives ;
pendant des cours qui prennent la forme d'apports de connaissances.
la démarche dialoguée : cette méthode fait participer l'élève à l'argumentation souhaitée par le professeur dont les questions guident le dialogue : dialogue professeur-élèves, dialogue élèves-élèves ;
la démarche active : l'élève doit avant tout être placé en situation de recherche et de production : observation, réflexion basée sur l'étude d'un document, ou réalisation d'un document, d'un objet, d'une expérience. Le problème et les consignes sont clairement formulés, de façon à ce que l'élève puisse être au maximum autonome dans sa réalisation. Les objectifs peuvent également être formulés mais pas toujours, car l'objectif peut-être de valoriser les élèves parce qu'ils ont cherché une solution, et le fait de ne pas trouver la bonne, n'est pas alors l'objectif à atteindre. Cette démarche présente de nombreux avantages, entre autres, la possibilité donnée à l'enseignant de consacrer plus de temps aux élèves ayant le plus de difficultés ;
le travail en groupe : la classe est constituée en sous-groupes, pas nécessairement de niveau différent. Une des modalités possible est que chaque groupe travaille sur une partie du sujet (travail en mosaïque). Une mise en commun est indispensable à l'issue du travail. L'enseignant ne doit pas hésiter à circuler dans la classe pour apporter une aide individualisée et suivre de manière optimale l'avancement des travaux de ses élèves.
S'assurer de la prise de notes de ses élèves dans leur cahier, contribue à s'assurer que la retranscription des notions apportées soient complètes.
Cela permet entre autre, à un élève absent de reprendre l'intégralité de la progression (problème, activités, bilan) et à tous les élèves d'apprendre, dans les meilleures conditions, non seulement de nouvelles notions mais aussi des méthodes et/ou des techniques. Les professeurs doivent exiger que les élèves aient à chaque séance, leurs cahiers ou classeurs et que les élèves les utilisent comme ressources pour les pré-acquis et les nouveaux savoirs.
le tableau : une organisation méthodique du tableau favorise la prise du cours par l'élève. Vous pouvez par exemple :
inscrire sur la partie gauche du tableau le plan de la séance (titre, sous-titre, etc.) ;
laisser au centre un espace pour réaliser les exercices et leurs corrections, des schémas, les bilans, etc. ;
inscrire sur la partie droite les mots clés, les devoirs, etc.
le matériel audiovisuel : télévision, magnétoscope, web-cam, vidéo-projecteur, lecteur de DVD ;
le rétro-projecteur : divers documents peuvent être utilement transférés sur transparents ;
l'outil informatique : il existe certainement dans votre établissement des salles équipées pour faire travailler les élèves sur des ordinateurs ; souvent aussi des salles sont équipées pour permettre l'utilisation d'un tableau blanc interactif piloté par un ordinateur.
En lien avec l'utilisation du tableau : le professeur doit aller à l'essentiel sans perdre du temps à effectuer des représentations. Si on peut admettre qu'un croquis (par définition, fait à main levée) peut être tracé au tableau, les vues plus complexes, les schémas globaux, un ensemble d'éléments... doivent utiliser la rétro-projection ou la vidéo-projection associée à l'outil informatique.
N'hésitez pas à varier les supports pédagogiques lors de votre séance de cours et profitez-en pour diversifier les approches.